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Balade à Paris 13 à proximité de notre hôtel

Longtemps occupé par des prés, des bois, et de nombreux moulins, le 13ème arrondissement de Paris a ensuite été le centre des manufactures parisiennes, avant de devenir ce quartier pittoresque où il fait si bon se promener. Partons pour une balade dans Paris 13, à proximité de l’hôtel B55.

Les tapisseries de la manufacture des Gobelins

Datant de 1601, la manufacture fut construite à l’initiative du roi Henri IV pour répondre à l’essor de la tapisserie flamande. Les commandes royales sont alors nombreuses, en France comme à l’étranger, et l’activité des tisserands de la manufacture n’a, depuis, jamais cessé.

En 1662, Colbert, ministre de Louis XIV, décide de réunir tous les ateliers de tissage parisiens dans la manufacture des Gobelins, désormais célèbre à travers le monde entier.

Voilà donc maintenant 4 siècles que des tapisseries y sont fabriquées pour les plus grands palais français. Rattachée au Mobilier national, la manufacture des Gobelins connaît toujours le même succès et la même renommée, et les visiteurs peuvent venir découvrir l’histoire de ce bâtiment historique et du travail des tisserands.

Bon à savoir : “Gobelin” était le nom de famille d’une puissante famille de teinturiers parisiens.

 

L’îlot de la Reine Blanche

Saviez-vous que le 13ème arrondissement de Paris était traversé par une rivière ? La Bièvre, qui serpentait sur plus de 5 km à travers l’arrondissement, rythmait alors les architectures et la vie des Parisiens. Fait étonnant, la rivière n’est aujourd’hui pas tarie, et elle continue de couler sous nos pieds, cachée sous un sol de béton depuis 1912.

En 1290, sur les bords de cette charmante Bièvre, vint s’installer Marguerite de Provence, la veuve de Saint-Louis. Vêtue de l’habit de deuil traditionnel, entièrement blanc, elle donna alors son nom au petit îlot où était installée sa résidence. Détruit depuis le XVe siècle, l’hôtel fut remplacé par des bâtiments manufacturiers, à l’initiative de la famille Gobelin.

L’hôtel de la Reine Blanche a ensuite connu de nombreuses utilisations, rappelant toujours l’image industrielle du quartier : tuilerie, tannerie, teinturerie et brasserie s’y sont succédé.

Aujourd’hui, l’édifice, classé monument historique, se visite et permet de découvrir l’histoire du quartier.

 

Le square René Le Gall

Après de longues heures à arpenter les rues de Paris, il est parfois très agréable de pouvoir se trouver un espace calme, où l’on peut s’asseoir et de détendre. Le square René Le Gall fait partie de ces petites bulles d’air frais au cœur de Paris. On y trouve alors un cadre champêtre typique des années 1930, où les 4 gloriettes (petits kiosques) forment un carré au centre duquel un obélisque se dresse. Appelé aussi le jardin des Gobelins, le square possède également une magnifique roseraie qui fait tout le charme du petit parc.

Assis sur l’un des bancs, vous serez, sans le savoir, au centre d’une ancienne île située entre deux bras de la Bièvre : l’île aux Singes. Ancien potager des ouvriers de la manufacture des Gobelins, cette île était un lieu de fête, où le vin n’était pas taxé. Alors, pour amuser les travailleurs qui prenaient du bon temps, les bateleurs laissaient leurs singes se promener en liberté, ce qui a donné très rapidement le nom d’île aux Singes à ce petit îlot parisien.

Après l’enfouissement de la Bièvre, le square a longtemps servi de dépendance à la Manufacture des Gobelins et au Mobilier national, avant d’être transformé en parc néoclassique par l’architecte Jean-Charles Moreux.

 

La rue de la Butte-aux-Cailles

Ancien quartier des bords de la Bièvre, la Butte-aux-Cailles est l’un des rares quartiers préservés des grandes modifications haussmanniennes. Dans la rue principale de ce quartier historique du 13e arrondissement de Paris, on retrouve une atmosphère de village pittoresque qui donne envie de flâner et de s’arrêter quelques instants.

Faites un tour aux Abeilles, et faites le plein de produits confectionnés par les abeilles du quartier (miel, pain d’épices, bonbons, savon…). Dégustez un thé, un chocolat chaud, une petite tasse de café et une pâtisserie à l’Oisive Thé, et participez à un café-tricot. Ou baladez-vous dans l’artère commerçante où les restaurants, les bars et les boutiques font l’animation de la rue.

 

La piscine de la Butte-aux-Cailles

Au-delà de la Bièvre, les souterrains de la Butte-aux-Cailles cachent aussi une nappe phréatique de plusieurs milliers d’années. Si elle permet d’alimenter les puits du quartier, et notamment le puits artésien, elle alimente aussi l’une des deux piscines du quartier. Classée monument historique, la piscine de la Butte-aux-Cailles a vu le jour en 1924, et est toujours en service aujourd’hui. Si son architecture Art déco vaut le détour, son bassin chauffé à 28 °C toute l’année est aussi un argument de taille pour un moment de relaxation insolite à Paris.

 

Les rues pittoresques du quartier de la Butte-aux-Cailles

Avec ses carrières souterraines fragiles, le quartier de la Butte-aux-Cailles n’a pas été transformé par le baron Haussmann, jugeant le projet trop périlleux. Grâce à cela, on profite aujourd’hui d’un quartier pittoresque préservé par le temps et la modernité.

Tel un petit village au cœur de la capitale, la Butte-aux-Cailles séduit alors par ses petites rues pavées et ses jolies maisons colorées. Au fil des rues, on retrouve des jardins fleuris, d’anciens ateliers d’artistes et des petites maisons individuelles décorées de mosaïques et de briques.

 

La Petite Ceinture

Autrefois, la Petite Ceinture était une ligne de chemin de fer qui faisait le tour de la capitale. Aujourd’hui, on en trouve des vestiges couverts de fleurs dans de nombreux arrondissements (16e, 14e, 18e…). Depuis 2016, un petit tronçon de la Petite Ceinture est accessible au public dans le 13e arrondissement, entre le square des peupliers, le jardin Charles Trenet, et le jardin du Moulin de la Pointe.

 

La Cité Florale

Si l’architecture dense et la foule parisienne deviennent trop envahissantes, rendez-vous à la Cité Florale. Ce quartier, bâti en 1928 près du parc Montsouris, comprend 6 ruelles aux petites maisons fleuries. Au hasard des rues, portant chacune le nom d’une fleur, le quartier vous offre une bulle de douceur, de couleur et de tendresse, dans un micro-quartier pittoresque qui semble coupé du reste du monde.

Pour vous y rendre, prenez la rue Brillat-Savarin, en partant de la place de Rungis.

 

La villa Daviel et la Petite Alsace

Terminons notre promenade dans Paris 13 à la Petite Alsace, où des petits pavillons construits en 1912 se composent de maisons à colombages typiques des logements ouvriers de l’époque. Chaque maison pouvait alors accueillir jusqu’à 12 personnes.

Non loin de la Petite Alsace, la Petite Russie vaut aussi le détour, bien qu’elle soit rarement ouverte au public. On l’appelait ainsi, car de nombreux Russes y habitaient.

En face, la Villa Daviel n’est pas une maison, mais une rue charmante et calme où maisonnettes, jardins et pavillons s’alignent avec harmonie et coquetterie sur 113 mètres de long. Initialement construits pour les populations démunies, les logements de la Villa Daviel sont aujourd’hui habités par des bourgeois appréciant le charme pittoresque de la rue.

 

L’hôtel B55 est idéalement situé dans le 13 arrondissement. Voilà un pied-à-terre idéal pour découvrir toutes les merveilles de ce quartier pittoresque de Paris, tout en profitant d’une chambre d’hôtel au charme raffiné et d’un espace spa et bien-être.